Nos maladresses.

Publié le 23 Juin 2018

Nous agissons tous en fonction de nos traumatismes créant ainsi des peurs. De ce fait nous construisons de véritables écosystèmes afin de vivre en paix. 
Mais il n’y a pas de plus pire que la culpabilité car vraisemblablement c’est un brouhaha, du bruit dans nos têtes. 
Pourquoi est-il aussi malsain de culpabiliser ? Comme d’ordinaire il prend racine dans la mémoire et plus particulièrement dans les traumatismes. C’est son mécanisme propre et nous allons essayer de le développer. 
Depuis des lustres nous apprenons tant de choses linéaires, à l’école, dans les livres, les revues mais l’internet est une prouesse pour l’information. Nous y voyons les craintes et les loisirs …mais pour échapper à cette question….pourquoi nous nous rendons coupable de tant de choses afin d’en déterminer nos actes.
Un exemple parmi tant d’autres : Les médias ne cessent de nous dirent que le réchauffement climatique est de notre faute à cause de gaz à effet de serre et d’industrialisation à tout va. Nous nous rendons donc coupables sans même un discernement de notre part. Nous obéissons à payer des taxes …éco taxes…Mais nous n’avons pas tourné la tête pour voir que le soleil rayonne plus…vibre plus, apportant des informations d’éveil pour la vie sur terre. Et puis l’argent que vous donnez est magnifiquement utilisé pour les épandages de chemtrails, et puis sans doute l’industrie pharmaceutique. Aveuglement nous croyons, nous mettons des peurs du manque et nous accordons la confiance. 
Il y a une continuité. Si nous ne payons plus nous pensons que la terre mourra très prochainement à cause du réchauffement climatique. 
Le bien et le  mal est une notion de surface. 

Nous entendons souvent aussi ...soyez l'instant présent, ou vivez l'instant présent. Mais déjà nous mettons du temps et par conséquent de la séparation. La projection provient d'un désir pour un mieux être mais elle est antagoniste au vrai. 
C'est tout bonnement du temps que nous mettons. 
N'est-il pas vrai que la seule liberté provient de la compréhension, à condition d'être évidemment suffisamment attentif. 
Nous touchons ce silence si nous savons vivre dans la solitude. Mais ce n'est pas un isolement, c'est un exercice d'ouverture, d'observation. Ainsi nous apprenons l'impact du jugement ...de l'interprétation. Nous avons tous tendances à nous juger ou inversement autrui. C'est un mécanisme bien huilé qui convient de dissiper à cause sa continuité aveugle. 
Ainsi nous pouvons vivre la solitude dans le bruit rien qu'en observant vraiment sans interprétation...à force de compréhension.

Cette vie en nous se manifeste comme si elle était dans un prisme. Ses mouvements, son énergie témoignent d'une minutie décomposition. 
Mais après tout ce monde fonctionne tel un prisme. Et c'est la raison de tant de recherche, de maladresse ...de souffrance. 
C'est en particulier la conscience de l'homme ne changeant pas de degré d'angle de vision. L'homme va maladroitement à sa quête de vie en combattant des forces alors que la vérité est déjà là, présente à l'immédiateté sans l'exercice d'un effort. 
Mais pourquoi nôtre âme est-elle à vivre dans un prisme-matière ? C'est cette fameuse illusion qui ne faut pas refouler contrairement l'enseignement du new age. Elle fait partie intégrante à l'identité, à notre être solaire. Il faut apprendre d'elle car nous approchons cet impondérable. Elle nous enseigne si nous voulons voir notre nature intrinsèque totale. 
Mais ce qui est frappant de constater est notre puissance de pensée nous déroutant, qui jette un voile de lucidité. Ainsi plus nous mettons de l'importance aux choses confirme inlassablement le niveau de stagnation de conscience. 
En résumé il convient de vivre pleinement dans l'illusion, sans la rejeter, mais à tâtons y mettre de moins en moins d'importance. Si, par manipulation ou un conditionnement nous n'en voulons plus de cette illusion, de cette vie dans un prisme alors nous ne créons plus d'ouverture à ce qui nous sépare du vrai.
Nous sommes des créateurs et c'est un fait indéniable mais l'oublie de la véritable nature est une maladresse. Nos actes suivent nos pensées sans même êtres reconnues du créateurs. Une prise de conscience ou une compréhension d'un mouvement et c'est l'évanouissement du désordre.

Nous sommes UN...Mais est-ce aussi une déformation ? En guise de nous dérouter ? C'est facile de balancer cette phrase à tout va ! Jamais autant nous l'avons lu comme une prière. Est-ce encore une parade de l'ombre ? Nous décidons de mettre en pratique cette fameuse loi de l'UN et nous tombons encore dans le panneau de la séparation. Oui nous créons cette réalité ....JE SUIS UN ! Mais il n'en ai rien ....nous devons reconnaître nos propres créations...nos propres importances car annoncer véritablement que nous UN indique une médiocrité de l'esprit. 
Croyez le ou pas mais les ruses pour ne pas voir vraiment sont grandes. Avec certitude nous sommes nos créations et nous souffrons de cela car nous refusons ou nous nous y collons continuellement. Oui nous sommes UN avec nos jugements, notre culpabilité, notre souffrance, nos pulsions....nous sommes des êtres humains avec ce fonctionnement identique à tous. Mais nous devons  rien  lâcher ! Nous devons de pas soustraire, diviser, ou accorder un grand plaisir qui à tuer pour l'avoir.
Nous être humain avançons sans baisser les bras vers le nouveau, la lucidité, la fameuse vision pénétrante. Nous allons vers cette reconnaissance de nos pensées.

Faites ...ne vous retenez pas ...mais apprenez ...sachez voir pourquoi vous le faites ainsi. Après ne culpabilisez pas mais toujours observez vos agissements ...tout le bruit en vous.
Ne dites pas ...je dois être autrement mais acceptez-vous authentiquement et sachez comprendre la nature de tous vos maux avec votre oeil intérieur.

L’âme est l’énergie divine qui se contemple. Nous sommes ainsi l’accomplissement du travail conscient de l’énergie devenue individuelle pour peu à peu s’unir au tout et par conséquent le divin ... la présence intime. Ainsi Dieu s’est multiplié à l’infini dans la dure matière qui est son bras droit pour de myriades de naissances d’âmes après le règne végétal. L’animal est une première pour l’avènement de l’âme qui sera chez l’homme une conscience réfléchie. Il reste donc comme mission à l’homme la prise de conscience de sa propre présence totale divine.
Si la matière se rencontre vraiment alors c’est la révolution. 
Dieu grandit quand une âme le rejoint accomplissant le réseau de connexion divin.

Mon âme est altruiste et je ne peux le vendre car il n'est pas un produit. 
Je suis vivant et je le respecte au même titre  jusqu'à l'alimentation.

Rédigé par Sri krishnamurtirien

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