Quand vient l'illumination.

Echo-Emmanuelle Baudry

Les souffrances prennent naissance par nos pensées. Nous en sommes responsables, mais cette notion est occultée par une conscience endormie.
Dès que nous pensons, nous créons l'acte sans jamais en saisir son fonctionnement - c'est à juste titre un ancien mécanisme, car toujours il est bridé rendant une continuité.
Ainsi, nous sommes des acteurs de la vie, nous apprenons par coeur le scénario sans se soucier du créateur. C'est donc à nous de le découvrir.
L'éveil est vraiment une percée de la conscience car immédiatement l'âme communie avec la source originelle - la conscience christique. Ce n'est en aucun cas un souvenir et c'est justement ce nouveau enfin révélé par l'âme. Vous comprendrez, rien ne peut nous déclencher cette vraie communion de l'âme, mais uniquement une percée de la conscience. Nous saisissons la portée réelle de nos pensées : elles peuvent être à la fois positives et négatives. Il ne s'agit évidemment pas d'un contrôle de la pensée mais de connaître enfin son créateur. Ainsi la pensée se rencontre réellement et elle se dissout instantanément.
Les hommes mécaniques, robotisés par la société ne peuvent prétendre à l'éveil. Regardez-vous face à la technologie, nos regards sont littéralement hypnotiques devant un écran multimédia. L'homme n'est pas prêt à recevoir la technologie, car, au lieu de ça, il en est devenu l'esclave.
L'homme peut évidemment faire tout pour son plaisir, mais sans cette flamme d'attention, sur tous ses agissements, il y aura sans cesse la continuité de ses souffrances.
Quelques rares êtres prennent l'éveil par la souffrance. Soudain, ils prennent conscience de la présence de leur âme face au mouvement, au tumulte et ils en sont uniquement responsables. C'est une puissance d'une présence mariée avec l'impondérable. Se sentir, du présent de nôtre âme communiant avec la source divine, donne la cessation de toutes les souffrances.
Il est vrai que, les premiers mois d'éveil sont accompagnés de béatitude! Tout vibre, tout est joie. Cela dure un certain temps mais cela redescend normalement. Nous ré-apprenons finalement à marcher au milieu du bruit avec une nouvelle conscience. Elle devient plus ferme et plus mature à force d'utilisation car sa seule maison, son seule refuge est cette reconnaissance vraie enfin libérée de sa communion avec le divin. Grâce à l'éveil nous connaissons le chemin vers la maison divine, nous y allons à chaque fois pour nous y ressourcer et donner consistance à notre nouveau corps de lumière.
Il est impossible de nier le plan de la matière, car c'est l'outil nécessaire au travail spirituel. Toutefois, des adeptes du nouvel âge la rejettent avec violence sous prétexte qu'elle est impure ou une illusion. C'est une erreur, car la parcelle divine est en chacun de nous et en chaque chose.

Quand vient l’illumination, ce n’est plus la même notion du bien et du mal. On comprend très vite qu’elle est issue d’une interprétation.
L’éducation de nos enfants repose à juste titre sur un conditionnement et qui nous poussent inlassablement à cette notion du bien et du mal.
Remarquez nos comportements donnant un rythme entre le refus et l’acceptation. Ce même rythme est influencé par notre propre interprétation et par conséquent de nos conditionnements.
Il est possible, cette mémoire a tellement des lointaines origines génétiques. Nous avons d’ailleurs à travailler nos traumatismes, qui sont le résultat de nos arrières grands parents.
Ce mouvement de la vie s’applique alors à tout et c’est un fonctionnement identique. C’est une loi de la vie, un mouvement de contraire entre la vie et la disparition, l’acceptation ou le refus, l’amour ou la violence... Chacun de nous répond à l’identique à ce mouvement, à ce fondamental. Ce qui, en plus nous ouvre à une compréhension des autres, à ne plus avoir de jugement.
Pour mettre une image, nous vivons sur une croûte terrestre à cause de nos croyances.
Nous n’arrivons pas à voir cette fameuse loi de la nature ou ce mouvement de contraire en raison de nos croyances toutes faites. Nous faisons des guerres pour protéger notre culture, nous devenons malades à cause de problèmes psychologiques sans une moindre lucidité sur ce fonctionnement du mouvement de la vie. Par contre nous définissons très bien la notion du bien et du mal mais elles demeurent des pures interprétations.
À contrario nous pensons que nous sommes uniques possédant une personnalité mais notre fonctionnement est pareil, évidement avec tout le poids des traumatismes d’antan. Ce qui met à l’évidence ce fonctionnement fondamentalement identique et non unique à chacun de nous.

Et pour les végétariens ?

Le corps est un temple de l’âme et il faut prendre soin de lui. Nous pouvons discuter pendant des heures entières sur la non consommation de viande. Mais il y a un seul sujet à pourparler. Nous mangeons de la souffrance si nous décidons de consommer de la viande. Et il suffit de peu pour apporter de la souffrance dans nos cellules. De ce fait, nous rendons impossible l’illumination car constamment nous supportons cette double lourde souffrance du karma. N’est-il pas vrai que la viande apporte de l’acidité pour nos organes amenant le cancer? Il existe au sein des cellules animales une toxine qui justement bouscule le pourcentage hydrogène (PH) de notre corps