La lutte des âmes face au libre arbitre.

Publié le 25 Avril 2020

Il y a deux fonctionnements. Le premier est ancien reposant sur la mémoire. Le deuxième perçoit le nouveau sans justement la mémoire. 

Le fonctionnement ancien est traumatique et sans cesse nous exécutons une continuité à cause de nos peurs. La peur de perdre, de la mort, d'agression...justifie le fonctionnement ancien car c'est une mémoire. 

Dans la relation de tous les jours, nous nous mettons aussi à juger les autres. C'est une forme de protection individuelle et c'est à la fois un désir de paraître ou l'envie de gain. Sans le savoir, à cause de tout le temps juger les autres, nous exécutons cet ancien fonctionnement, sur un traumatisme. Un exemple, pendant sa jeunesse il a vécu la misère et aujourd'hui il travaille comme un força, sans ce soucier de sa famille à cause de la peur du manque. Les peurs sont multiples et elles motivent nos actes. 

Plus le traumatisme est profond et inconscient et plus il va falloir faire un travail de conscience pour arrêter ce faux fonctionnement amenant de la colère, de la frustration et surtout le jugement de soi ou la culpabilité de soi qui est un vrai poison pour avancer à notre quête intérieure. Seul le jugement fausse notre compréhension et notre joie existentielle. Nous apprendrons à juste titre à comment ne plus se juger pour après avoir un bon relationnel avec autrui - c'est un effet miroir de notre intérieur. 

L'étude du traumatisme est du ressort de l'observation. Mais nous ne pouvons plus utiliser le jugement afin de nous libérer de la souffrance. Et c'est là que l'exercice se complique. Comment observer sans le jugement. Nous avons toujours appris à comparer, à analyser et pour cela nous avons appris beaucoup de choses. Jamais nos écoles nous ont permis de comprendre nos souffrances, car sa connaissance est linéaire et donc très limitée. 

Actuellement, dès l'apparition d'un mal être, nous nous rendons à une consultation. Nous observons un rapport entre le médecin et le patient faisant déjà un obstacle à la compréhension vraie de la souffrance. Pourquoi ? il y a une autorité, le médecin rend le travail antagoniste pour voir vraiment. 

Le fait qu'il y est un observateur et un observé témoignent un espace antagoniste pour la compréhension et ainsi nous ne pouvons pas nous libérer de tous nos maux. Nous trouvons cette même épreuve auprès d'un disciple et un Maître. C'est faire confiance à une autorité. 

Toutefois un Maître peut nous aider dans la clairvoyance du problème. Sa lucidité peut nous amener à dissoudre certaine embûche. Il arrive parfois un basculement des événements extérieurs à cause du travail de lucidité du médium, c'est en somme un démêlage du conflit. 

Seulement la compréhension nous libère de la souffrance et la confiance en une autorité est médiocre. Elle peut soulager mais elle ne répond pas de manière immédiate à la remise en cause. 

Nous avons un pouvoir quasi magnifique, celui de la capacité d'introspection. Tandis que d'autres sont moins enclin à le faire, c'est-à-dire les contrôleurs. Il est facile de les reconnaître vu leur froideur d'âme. 

Nous avons un outils précieux qui est celui du temps, nous ne parlons pas du temps de l'horloge, mais celui ou il y a la régénération des cellules. Nous avons appris que les cellules reflètent la conscience. A chaque changement de conscience, nous modifions notre ADN. Et c'est en plus prouvé scientifiquement. Ici, pas besoin de preuve, Nous savons que le corps humain renferme une mémoire et que nous allons y travailler par une attention particulière. 

Imaginez ceux qui ont trépassé. Ils n'ont évidemment plus de corps et ils ne peuvent pas travailler leur mémoire pour les alléger dans l'impondérable. De plus, nous avons des rapports de contact avec l'au delà, où des âmes se trouvent piégées dans une dimension intermédiaire à cause de la croyance. Il arrive aussi que la colère ne cesse pas, car le temps est absent dans l'invisible. C'est une véritable torpeur de penser, lors du trépas, que nos émotions peuvent rester immobiles. Nous pouvons y remédier et heureusement par une éducation nouvelle, celle de l'attention. Être attentif à la pensée permet de prendre conscience du pouvoir que nous lui conférons. 

Actuellement, les gouvernement totalitaire usent de la répression. Le maintient du peuple se fait par la peur. Tout est orchestré pour appauvrir la classe des travailleurs. Cette peur est nocif et apporte encore plus de mal-être, la culpabilité de soi. Pour commencer à s'en libérer il faudrait un esprit rebelle, remettant tout en cause totalement. C'est un vrai démêlage du vrai dans le faux mais aussi du faux dans le faux. Cette libération apportera la certitude, que le vrai poison est celui de notre jugement de soi. C'est à cause d'une société nous ayant offert une éducation basée sur le jugement. 

Nous possédons tous un libre arbitre depuis notre naissance et nous n'appartenons en aucun cas à un état. Nous sommes des êtres divins et multidimensionnels. Ce libre arbitre est de nous déconditionner du faux pour recouvrer notre conscience élargie et lucide. Nous avons traversé des épreuves à travers les incarnation multiples. Notre seule mission est de rompre à cette continuité par ce libre arbitre, la prise de conscience de notre être primordial. 

Le premier pas de la méditation est d'être attentif, afin d'étudier le mouvement de la pensée. Cette étude nous apprend que nous sommes tous des créateurs et que nous pouvons donner vie à nos pensées, par seulement notre importance ou notre consentement. Dès que nous saisissons réellement notre pouvoir sur l'observé alors il n'y a plus d'observateur. La pensée se dissout instantanément car elle a été reconnu. 

Vous comprenez qu'il est possible d'échapper à la matrice uniquement par un esprit rebelle face au faux de cette société pour y découvrir dans cesse le vrai immédiat. Nécessairement, il faut une attention, une lucidité pour devenir rebelle. Progressivement il s'installe un silence. Les gouvernements règnent par la peur. Nous devenons plus silencieux et imperturbables face à la mort. Tel est le but de notre incarnation sur terre, incarner le silence. 

Nous sommes réellement créatifs en étant silencieux. A contrario, dans le tumulte nous sommes éparses et donc plus vulnérable au attaque d'un gouvernement répressif. Qu'est-ce être créatif ? Nous savourons chaque instant de la vie en appréciant la beauté de la nature. Nous incarnons ainsi le présent car nous sommes le présent par une présence qui se fait de plus en plus intense, telle est notre royauté. Nos Cinq sens sont décuplés et nous sommes très intuitifs. Nous sommes plus fort contre la maladie car nos cellules imprègnent la vie. Nous n'avons plus peur de la mort car nous savons qu'il y a uniquement la vie. Le mot "mort" est donc une interprétation de la peur de la disparition. La solitude est une vraie acceptation car elle est devenue le silence. 

 

Rédigé par Sri krishnamurtirien

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S
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et un blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo) Au plaisir.
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