La croyance.

Publié le 31 Janvier 2015

C'est une question de centrage tout simplement, le fait de fonctionner avec nos croyances ou de garder un rapport continu sur l'instant présent. Mais c'est aussi un état d'ÊTRE, d'esprit, de décider à résolument vivre avec intensité ou de rester isolé avec nos propres croyances. Nous mettrons une attention plus particulière sur l'effet de notre santé. Car le fait de "croire" provient d'une peur ou d'un désir du maintien de l'ordre établit. Ce référer à un souvenir, une croyance et donc à une interprétation qui nous divise ou nous sépare d'un vrai pouvoir, celui du centrage constant à s'unir à l'intensité du moment présent avec notre présence, le "JE SUIS". Il y une vraie puissance dans la pensée et lorsqu'elle est émise, elle travaille pour la réalisation si nous maintenons sa vitalité. Nous pouvons contrecarrer le mouvement de l'idée non pas en l'attaquant violemment ou en la refusant par tous les moyens de distraction, mais en l'étudiant en prenant l'outil parfait qu'est l'observation.

Quand il y a un mal-être, une souffrance intérieure, toujours nous rejetons la faute à un extérieur, on nomme des coupables. Nous cherchons évidemment la solution externe, consultons une panoplie de médecins pour une ordonnance médicamenteuse. Ce qu'il nous faut est de l'efficacité puis de la puissance pour continuer à aller au travail, d'être opérationnel. Bien sûr la guérison n'est pas à négligé mais on stagne sur la recherche du pourquoi conflictuel et de l'apparition de la maladie. Nous avons décidément peur de nous, rencontrer vraiment, c'est en quelque sorte une peur du vide, de tout perdre si l'on communiquait avec soi-même. En effet, ce vide représente la mort pour l'ego et il fait de son mieux pour contourner la situation.

Le fonctionnement premier, de l'ego est d'une part puiser son énergie sur ses fondations-croyances le projetant dans un passé pour enfin vite apparaître au futur. Ce qui existe uniquement est l'instant présent et rien d'autre. Le passé et le futur sont illusoires complètement et ils ne sont maintenus en vie par un créateur potentiel qui n'a pas encore pris conscience de sa divinité. On touche sur une zone sensible celle de notre état d'ÊTRE, qui, soit il fusionne avec un temps appartenant à la troisième dimension ou bien il s'accorde au présent, à sa présence en dehors de toutes formes de croyances et d'attachements.

Notre chemin de vie nous renvoi à l'étude de la mémoire, du contenu, du connu, de l'ADN. Ce qui se trouve dans vos cellules ne sont que des énergies lourdes accumuler au fil des attachements et par la fuite du dialogue intérieur. Aujourd'hui beaucoup ressentent une difficulté à enfin parler à soi même, pour une remise en question ou un examen de conscience; par la faute d'une lourdeur mettant l'individu dans une conscience somnolente au discernement. La technologie ne permet pas pour l'instant l'offre du bonheur pour chacun de nous si on ne prend pas le temps au moins d'une introspection capitale sur la relation que nous avons avec l'instant présent. Autrement ce n'est une fois de plus un enfermement dans une prison sans barreau. La venue des tablettes, des consoles de jeux, les téléphones supers intelligents font que nous soyons constamment soumis à une pression de l'extérieur oubliant notre identité et leur vrai pouvoir que nous avons sur la matière. La souffrance psychologique du passage de l'adolescent est encore rendu très difficile puisqu'on ne fait que de donner une activité pour leur cerveau basé sur un emploie de nouveaux supports multimédias qui procurent énormément de satisfaction, de plaisir et d'efficacité incroyable; la nouvelle génération est abandonnée à cette science qui contrôle le cerveau par la suggestion que la vie en puissance dans la troisième dimension est unique et rien d'autre ne peut palier à sont existence.

Nous éprouvons un vrai plaisir dans l'identification, permettant la solution à nos problèmes. Mais ne cherchant pas le remède pour la libération définitive. Nos souffrances sont liées à des attachements et à des identifications de toutes natures dépourvus d'observation de nos pensées. Cela implique forcément de la violence pour protéger ce qu'on aime.

Nous maintenons en vie véritablement le passé et du fait le futur car il n'existe que l'instant présent et l'état d'ÊTRE que vous avez à l'instant même. Ce n'est qu'un entretien ni plus ni moins de la mémoire dite cellulaire. Le Karma est par conséquent lui aussi habilement soigné par l'ego. Il est une création qui à prit corps et son action comporte une attraction des forces semblables au contenu. Par exemple, si vous êtes sujet à des crises d'angoisses, des phobies... il est fort possible que vous attirer les forces négatives et qui peuvent être des incidents malencontreuses, la panne de votre véhicule sans raison apparente, une mauvaise santé...Bref! Vous l'aurez compris. Le Karma est détruit aussi par la loi de transformation, ce que vous obtenez part directement à l'origine tout simplement. Nous sommes de nature à vouloir éterniser les moments de passion, de plaisir, de possession mais c'est une guerre évidemment perdu d'avance. Ainsi on aperçoit en nombre des EGOS qui continuent à maintenir une permanence sur le connu, les attachements matériels et l'image qu'ils ont dans la société. Une autre loi qui est tout aussi importante est celle de la gravitation, du poids que l'ego accumule et se séparant donc de sa nature originelle. Plus nous nous identifions et plus on est lourd et moins on a de la chance à la communication intérieure, à l'observation de nos pensées. A force de prendre de la lourdeur on exprime de la peur et on fait de l'ombre (le voile de l'ignorance) à réalité supérieure.

Rédigé par Sri Krishnamurtirien

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C
Phil peux-tu nous donner quelques indications à remédier à tout ça une fois que nous avons localisé nos peurs que nous identifions souvent au passer au futur, aux images extérieures.<br /> Merci à toi.
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