Il n’y a pas d’erreur, il existe uniquement la maladresse.

Publié le 29 Décembre 2020

La notion du bien et du mal reste pour beaucoup une notion de jugement. Alors, la faute ou la notion du pêché sont entretenues dans cette société.
Par cette notion, nous cultivons aussi ce qui est le plus toxique, voir entraînant la mort, la culpabilité.
Nous devons observer, pourquoi nous nous mettons à donner la faute à autrui et également, nous la rejeter afin de nous libérer d’une souffrance.
Ce qui nous pousse dans l’erreur, notion de la société, est en quelque sorte une continuité d’action dûe à un traumatisme ou à un échappatoire d’une misérable vie.
Sans cesse à cause d’une souffrance, nous recommençons à commettre l’acte.
Vous observez que la souffrance est un espace, un vide désignant l'entité et la finalité. La raison de cette espace, est l’ignorance de votre entité à part entière. Vous ignorer simplement qui est le créateur de tout ce mouvement de pensée, d’acte colérique.
Le point central de l’acte vrai est vraiment l’observation au dedans de vous même. Vous comprenez que seule la compréhension libère, à raison d’une observation de vos pensées.

Nous vivons sur une croûte terrestre. Ainsi, par nature, tout est mouvement et nous ne connaissons uniquement cette réalité globale de la matière. Si nous ne remettons pas en cause cette vie de surface, car il est plus simple et plus loisible par les divers distractions et stimulation. Pour, du moins, survivre à la surface, sans remise en cause de la réalité, nous devons apprendre la notion du bien ou du mal. Il en résulte une difficulté majeure, d’être confronté à la peur, et puis après tout, c’est la peur de vivre vraiment. Si vous considérez uniquement la réalité terrestre, alors, vous faites face à la peur de la mort tout bonnement. C’est aussi, par équivalence, la crainte de perdre et par conséquent il en résulte une culpabilité du moi. Elle est devenue un substrat de culture pour affaiblir les êtres humains et par ce fait, elle est utilisée machiavéliquement.
Il n’y a pas d’erreur, il existe uniquement la maladresse. Cette idée devrait suffire pour être motivé sur le chemin de vie. Nous sommes maladroits dans nos actions, les jugements enferment les individus, les condamnent inévitablement.
Malheureusement, nous n’avons pas appris à comment ne plus juger et donc, de pouvoir sentir chez autrui la maladresse. Savoir, voir sans le jugement est un acte de voir vraiment les choses, et ce pouvoir nous a été enlevé depuis notre naissance. La connaissance de soi-même du vrai est gardée secrète par une structure hiérarchique de manipulateurs de conscience.

La nature est composée de mouvement de contraire, d’une polarité positive – négative, d’un féminin ou masculin, de vie ou de mort...nous pouvons pousser plus loin cette analyse… d’un refus ou d’un consentement. C’est une mécanique de mouvement globale et identique à tout. Le simple fait de rester à vivre sur ce continent de mouvement est un enfermement de conscience, sans évidement de remise en cause. Mais qu’est-ce qui bloque notre champ de vision de l’âme ? Alors qu’il suffit un tout petit changement de degré d’angle. Tout porte à croire à un obscurantisme générant une ignorance du moi et de toutes choses. Ainsi, examinons la nature de la pensée, car elle reflète un contenu, celle de la mémoire. Le souvenir implique une action du corps, l’appris est sans cesse mise sur le tapis de l’acte. A chaque pensée, indubitablement, on observe un espace entre le créateur et le créé, pareillement, nous identifions un observateur et un observé, un contrôleur et un contrôlé, un manipulateur et un manipulé… on peut évidemment continuer plus loin.
Si par chance nous arrivons à démanteler cette matrice, nous sortons peu à peu de l’ignorance. Tel est le rôle d’un vrai démêleur.
Nous avons donc deux choix à faire. Le premier est d’éviter toute remise en cause de l’inconnu et par voie de conséquence, subir les réactions des lois fondamentales de la vie à continuité. Ou, à force de vouloir la tranquillité, la paix de l’esprit, le silence intérieure, la note silencieuse, la pause entre deux mouvements, nous faisons le choix de la rebellions et d’examiner totalement le mécanisme de la pensée, fruit de l’ignorance. Connaître la pensée, c’est découvrir le créateur. Quand une pensée se découvre alors elle se volatilise totalement. C’est mettre en lumière les zones d’ombres.

Vous aurez réussi le plus formidable parcours de la vie, celui d’apprendre pour avoir plus de pouvoir, afin de vaincre la duperie du mensonge de la matrice. Ce pouvoir peut être symbolisé par une épée terrassant éternellement la médiocrité. Il sera impossible de vous octroyer ce pouvoir car il  est acquis éternellement. Il est constitué de particules lumineuses divine.
Nous sommes donc à vivre sur une planète école et chaque élève peut s'avérer maladroit à chaque leçon, il n’y a donc aucun jugement à lui porter. Notre mission, est celle de développer notre âme, elle est de nature silencieuse. Son outil principal est l’observation dite passive, car sans jugement, ou sans l’intermédiaire de la pensée occultant le réel. La simple appréciation du moment présent témoigne d’un état évolué de l’âme. Dès lors que vous vous prêtez à l’exercice de l’observation, vous serez amené à une véritable union à toutes choses.Vous vibrez à l’unisson, par exemple, avec la rose, la rosée du matin, la couleur devenant une vibration de joie.
Grâce à la connaissance, à votre lucidité, la lumière incarne toutes les choses sans discrimination, de manière à ne faire qu’un avec elle. Cette lumière est perçue comme vivante et sous une présence TOTALE. Nous n’avons rien d’autres à faire, nous épanouir dans le vivant pour ne faire qu’UN avec TOUT.
Ce qu’il nous manque terriblement, est l’incarnation de l’invisible, de l’inconnu. Dès que nous méditons, certain rapporte la peur du vide. Il est question bien évidement d’un vide vivant et inconnu. L’homme est ainsi un arbre, ayant la faculté d’assimiler la lumière du soleil divin, invisible à l’oeil nu. Cette assimilation s’effectue par la compréhension, de la conscience ordinaire vers une conscience supra mentale. C’est un travail alchimiste, sublimer la matière lourde du corps vers des particules lumineuses afin d’incarner le silence.

Rédigé par Sri Krishnamurtirien

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S
Merci pour cet article. Vous étes bienvenu sur mon blog.
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